La Bibliothèque

Buenos Aires. 1941, c’est l’époque du tango, de la milonga et du couteau. Fraudes électorales, corruption, censure et persécutions, tous les moyens sont utilisés par l’élite politique pour garder le pouvoir. Au milieu de la tourmente, l’écrivain Jorge Luis Borges, dont un texte n’a pas plu aux autorités, est incarcéré puis questionné sans relâche par un inspecteur qu’il croit reconnaître.

À mi-chemin entre l’opéra-tango et le huis clos théâtral, La bibliothèque interdite rend hommage aux écrivains argentins qui ont pris la plume pour dénoncer le totalitarisme durant cette décennie dite « infâme ». À la fois tonifiante, touchante et drôle, cette allégorie sur l’oppression et le désir de liberté trouve toujours écho dans nos sociétés.

On aime la fougue et l’immense talent de Sébastien Ricard et des musiciens de Tango Boréal qui offrent un spectacle inclassable où récitatifs et chansons se succèdent dans une atmosphère de réalisme fantastique propre à la culture argentine.

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